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Through : voir le monde à travers un objectif
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29 novembre 2007

Un matin de novembre à Paris.

novembre

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25 novembre 2007

Vitrines de Noël Pour les Enfants.

Galeries Lafayette et Printemps.
Boulevard Haussmann.
Paris.

A Maxime. Héloïse et Lucile.

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*** BONNES FÊTES ***


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24 novembre 2007

Paris à la fenêtre.

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23 novembre 2007

Alberto Giacometti, façonner le vide.

16Exposition : L'atelier d'Alberto Giacometti.
Au centre Georges Pompidou. Paris.
Du 17 octobre 2007 au 11 février 2008
(Clic : Infos)


"La grande aventure, c’est de voir surgir quelque chose d’inconnu, chaque jour, dans le même visage. C’est plus grand que tous les voyages autour du monde."


Alberto Giacometti, l'artiste aux sculptures filiformes d'hommes qui marchent, aux portraits de plâtre retravaillé au canif, maculé avec de la couleur, aux toiles grises... Le peintre, sculpteur, dessinateur suisse est à l'honneur au dernier étage du musée Pompidou.

Dans la première salle de la galerie, la rétrospective organisée par le musée et la fondation des époux Giacometti, présente les premières œuvres - tableaux et sculptures - d'Alberto Giacometti (1901-1966). Des portraits de la famille de l'artiste aux accents pointillistes, impressionnistes se succèdent. Et déjà, entre les taches de couleurs s'esquisse la perception particulière de l'artiste sur les hommes. Plus loin, sont exposées les premières expériences avec la matière du créateur.
Aîné d'une fratrie de quatre enfants, il est initié à l'art par son père, lui-même peintre. Après ses études aux Beaux-Arts de Genève Alberto Giacometti gagne Paris, en 1922. Il travaillera alors aux côtés des surréalistes. En 1927, son frère Diego (qui sera avec Annette, la future épouse d'Alberto, un des modèles récurrents de l'artiste) le rejoint en France. Ils emménagent dans l'atelier du 14e arrondissement qui deviendra le repaire de l'artiste,et ce, jusqu'à sa disparition. iUn atelier mythique, et pourtant plus que simple, dépouillé. Sur des photographies exposées au centre Pompidou, l'espace de ce lieu de création se dessine par touche. Un escalier à la pente vertigineuse donne sur une baie vitrée à demie amputée, un espace réduit, peu meublé, quelque peu sombre dans cette mode des espace résolument ouvert vers la lumière. La petite pièce semble anodine, insipide. Et pourtant, sans que tout soit claire, elle laisse le sentiment qu'elle a beaucoup compter dans la vie et l'art de Giacometti. Il vit dans ces murs. Et les macule de ses coups de crayons à mesure que les idées se bousculent dans son esprit. Les murs sont les pages de ses carnets de croquis comme celle de son journal intime.
Dans un petit angle du centre Pompidou, c'est le volume de l'atelier de la rue Hippolyte-Maindron qui est reconstitué. Une table, des bustes en plâtre, une armoire maculée d'un portrait au trait, une console, un tableau ... dans le foisonnement d'œuvres présentées (au total 600 œuvres, peintures, sculptures, dessins, carnets de croquis, lettres, photographies, vidéo...) défile une vidéo. En boucle. Un piège. Impossible de s'en défaire. Le document présente Giacometti à l'œuvre. D'une main légère mais concentrée, Giacometti laisse courir un fin pinceau sur sa toile. Quelques repères. Des divisions de l'espace. Et un visage apparaît doucement. Ou plutôt des yeux. L'artiste n'achevait d'ailleurs jamais une œuvre s'il considérait que les yeux étaient ratés. Et il y a de quoi ! Toute l'intensité des toiles et dessins de l'artiste suisse se concentre dans le regard de ses personnages. Travaillé à l'encre, souligné d'aller-retour au stylo bille, il saisit à coup sûr l'attention des spectateurs.
s02cim1fEvidemment, pour le grand public le nom de Giacometti évoque en premier lieu des sculptures, et plus précisément celles des années 1950 (L'Homme qui marche, 1948, La forêt, 1950) . Il faut dire que leurs corps/silhouettes aux armatures de fer marquent la mémoire. Prise dans leur socle de plâtre ou de bronze, elles disent toute la recherche de l'équilibre, tant dans l'espace fait de vide que celui des vies qui se traînent et qui sont en perpétuel déséquilibre, en danger. Frêles, cabossées, écorchées et tendues à l'extrême, elles provoquent l'émotion presque à coup sûr.
Mais dans l'œuvre de Giacometti, comme il  le disait lui-même "le dessin est la base de tout". ce n'est qu'au début des années 50, alors que Giacometti est déjà connu du public et des autres artistes, qu'il révèle au grand jour ses dessins. Les traits recèlent une beauté pénétrante. Il ne faut pas s'y tromper. Certes, les traits courent, se chevauchent sur le papier, mais ne sont pas jetés au hasard, pour le simple plaisir de maculer la surface blanche. L'artiste trace ses repères anatomiques (la division de la tête en tiers, les ailes du nez pour placer les commissures des lèvres...) à même la toile avant de les recouvrir au fur et à mesure qu'il construit sa peinture. Tout passe par le dessin. giacometti_headSur les images qui défilent dans l'espace reconstitué de l'atelier, l'alternance du regard en mis en abîme. L'artiste regarde son modèle (qui est hors champ) puis sa toile. Le public détaille l'écran puis la toile exposée dans cette reproduction de l'atelier. Un jeu de comparaison s'installe. Effet assuré ! Voir naître une toile  et pouvoir la détailler achevé est jubilatoire. Chaque coup de pinceau, chaque retour sur un trait interpelle. Et quand Giacommeti n'utilise rien d'autre qu'un banal stylo bille pour réaliser ses œuvres, l'émotion est toujours là. Plus que la violence des traits, ce qui prime c'est leur puissance.
Giacometti demeure le maître du vide. Il le façonne. Le travaille. Le délimite. En fait apparaître les contours tout en conservant la force du néant, le déséquilibre entre le plein et le vide.


" Tout n'est qu'apparence."
" Tout tient à un fil, on est toujours en péril. "


Nota Bene : Une autre exposition se tient à la BNF. Alberto Giacometti, l'oeuvre gravée. Jusqu'au 13 janvier 2008. (Infos : clic

23 novembre 2007

Quand le métro dort II.

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22 novembre 2007

A s'en brûler II.

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21 novembre 2007

Quand le métro dort ...

Quelques pas. Les premières discussions embrumées du matin bousculent les deux immeubles qui jalonnent la rue. A quelques pas de là, des talons résonnent. Une course folle à pas cadencés débute. Doucement. Pour prendre le temps de surprendre Paris dans sa torpeur. La nuit et le jour sont encore unis et aucun ne veut céder sa place. Le temps n'a pas d'importance. Le tour est joué. Le point marqué. Couchée tard. Levée tôt. Avant même que ne chantonne le réveil. Pour filer plus vite encore dévorée Paris. L'œil aux aguets. La peau à fleur. Et Paris tient ses promesses.
De rues en boulevards. De quartiers en arrondissements. Si peu de bruit et tant de mélodies. Rares sont ceux qui ont passé la porte de leurs intimités. Ils se dessinent parfois à coup de silhouettes en contre jour sur des lumières tamisées. Les fenêtres s'éclairent peu à peu. De part et d'autre de l'échiquier parisien. Tout semble au ralenti. Même les monuments ont perdu leurs habits de lumière. la pénombre plane. La simplicité aussi. Le faste de Paris n'en est pas moins à son apogée.
Peu à peu les âmes s'ébrouent sur les pavés. Aux angles des rues apparaissent des hommes en costume. Des femmes en trench coat. La pluie guette. Puis tombe. Elle s'amuse à reluire le bitume. Et se moque des éclats des réverbères comme si prennent pour des étoiles. De plus en plus de phares apparaissent. De personnes aussi. A-t-on déjà vu autant de parisiens dans les rues à l'aube d'un mercredi de novembre ? peut-être pas. Mais quand le métro dort et que les agents de la Ratp somnolent au fond de leurs lits, les parisiens marchent. Et quand Paris s'éveillent et que les lampadaires cessent de diffuser leurs halos, les parisiens arrivent à bon port avec davantage de magie dans les yeux que celles des publicités dans les couloirs des métros bondés.

Si cela ne tenait qu'à moi, je supprimerais les quatre, cinq heures de sommeil qu'il reste pour épier Paris. Du crépuscule à l'aube. Pour suivre les parcours lumineux des monuments. Qui à 02h cessent de jouer les beautés parisiennes et sombrent dans l'anonymat de la pierre. Et jusqu'à ce que l'électricité se fasse la belle à quelques heures de là. J'observerai Paris respirer dans son sommeil.

21 novembre 2007

Les papillons.

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20 novembre 2007

Ses yeux II.

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19 novembre 2007

Parfum de Savoie.

Un matin...

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Le Lac du Bourget...

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Il pleut sur le retour...

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